Au cours de l’exercice de son activité professionnelle, l’autoentrepreneur peut être amené à causer des dommages à ses clients. La souscription à une RC Pro est essentielle puisqu’elle couvre l’autoentrepreneur en cas de dommages matériels et immatériels survenus sur le lieu de travail. Le choix du contrat d’assurance RC Pro se fera avec précaution pour garantir une protection optimale du souscripteur.
Donner une estimation exacte de son chiffre d’affaires
Pour déterminer le tarif d’un contrat d’assurance Responsabilité Civile Professionnelle pour Auto-Entrepreneur, il faut savoir que la plupart des assureurs se basent sur le chiffre d’affaires de l’activité. La question du chiffre d’affaires est par ailleurs l’une des premières questions que l’assureur pose à l’autoentrepreneur au moment d’établir son devis. L’autoentrepreneur se doit d’être honnête et d’éviter toute tentative de minimisation de son chiffre d’affaires, dans le but d’obtenir un coût réduit. Cela aura pour conséquence l’obtention d’un montant de garantie insuffisant pour couvrir les besoins réels de l’entreprise. Dans le cas où l’autoentrepreneur viendrait à peine de démarrer son activité, il peut faire une estimation potentielle. Pour cela, il peut demander de l’aide à son comptable. Si l’autoentrepreneur exerce depuis plusieurs années, il doit mentionner le chiffre d’affaires réalisé lors de son dernier exercice.
Consulter la liste complète des garanties disponibles
Dans le cadre d’une RC Pro, de nombreuses garanties peuvent être souscrites par le client : la perte financière, l’assistance juridique, la responsabilité civile d’exploitation, etc. La meilleure RC Pro pour auto-entrepreneur est celle qui couvre tous les risques liés à l’activité.
L’autoentrepreneur est invité à consulter l’ensemble des garanties proposées par l’assureur pour identifier celles qui sont cohérentes avec son activité. Par exemple, un professionnel qui n’intervient pas dans les locaux de ses clients ou qui ne fait pas intervenir des sous-traitants n’a aucun intérêt à intégrer la responsabilité civile d’exploitation dans son contrat. À l’inverse, un professionnel qui travaille essentiellement avec des outils informatiques est recommandé de souscrire une garantie contre les risques cyber. Le but de la RC Pro est de protéger l’autoentrepreneur contre tous les problèmes pouvant impacter son activité.
Comparer les franchises
Lors de la souscription à une assurance RC Pro, l’autoentrepreneur doit faire attention aux plafonds de garanties et aux franchises. Cela est d’autant plus important lorsque le professionnel intervient sur des machines ou du matériel coûteux. L’autoentrepreneur doit s’informer sur les modalités de remboursement en cas de dommage et il doit connaître le reste à payer. Il faut savoir que quelques assurances proposent à leurs clients de moduler les franchises et le montant des dédommagements. Cette pratique leur permet de se protéger contre les mauvaises surprises en cas de problèmes sur un chantier, dans un entrepôt ou dans les bureaux du client. En revanche, il est important de s’assurer que l’assureur dispose de suffisamment d’années d’expérience dans le secteur avant d’accepter la proposition.
Privilégier une RC Pro spécialisée
Le statut d’autoentrepreneur est particulier. Il nécessite de souscrire à une protection spécialisée couvrant l’autoentrepreneur sur tous les plans relatifs à son activité. Le plus judicieux est de trouver un partenaire comprenant les spécificités de ce statut, et pouvant proposer des garanties adaptées. En collaborant avec des conseillers qualifiés, le professionnel est sûr de bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour leurs démarches. Il sera donc certain d’obtenir un contrat qui répond à 100 % à ses besoins, et qui garantit une prise en charge efficace les éventuels sinistres. Pour aider l’autoentrepreneur dans ses recherches, de nombreux outils en ligne sont accessibles de manière gratuite. On parle du comparateur en ligne qui permet de rechercher des contrats en quelques instants. L’utilisation du comparateur est sans engagement, l’autoentrepreneur n’est pas donc obligé de souscrire aux offres proposées par ce dernier.